Les professionnels du cinéma mobilisés sur les questions de formation !
Les acteurs de l’audiovisuel et du cinéma sénégalais ont répondu présent pour assister à cette matinée d’échanges autour du thème majeur de “la structuration du secteur audiovisuel et cinématographique, les enjeux de la formation” réunissant les grandes figures actuelles de l’audiovisuel et du cinéma :
- Hugues Diaz, directeur - Ministère de la Culture et de la Communication, Direction de la Cinématographie du Sénégal (DCI)
- Oumar Sall, producteur et directeur général – Cinékap
- Fatou Kandé Senghor, productrice et réalisatrice - Waru studio
- Serigne Massamba Ndour, fondateur et CEO – Marodi
Côté formations : Mathieu Lépine, directeur des opérations CIFAP Paris, Abdou Diouf, directeur général du Groupe ISM, et Saliou Sarr, responsable des programmes CIFAP Dakar.
Mathieu Lépine pose le débat : “On constate une véritable âme artistique sénégalaise, mais il est urgent de former en priorité les professionnels du secteur. L’ISM et le CIFAP souhaitent via ces formations professionnelles structurer le secteur et ainsi favoriser l’industrie de la production cinématographique et audiovisuelle.” En effet sans ressources humaines formées et performantes, il est difficile pour les studios locaux de répondre à la demande croissante de production.”
“Il est urgent de former les professionnels du secteur”
C’est pour répondre à cette urgence, que le Groupe ISM a noué un partenariat avec le CIFAP (centre de formation professionnelle de référence dans la formation aux métiers de l’audiovisuel) et propose pour l’année 2019/2020 des formations pilotes destinées à professionnaliser les métiers du cinéma et de l’audiovisuel au Sénégal et en Afrique de l’Ouest, et à accroître les compétences des techniciens et acteurs du secteur. Les formations prévues sur cette première phase concernent la post-production, l’écriture de scénarios, la production de films et l’ingénierie du son.
En tant que partenaire et producteur, Oumar Sall accompagne l’initiative : “Au Sénégal il manque des techniciens, notamment en post-production, et si des grandes écoles comme l’ISM et le CIFAP s’engagent à former des jeunes, notre rôle en tant que chef d’entreprise est de signer une telle convention afin que les jeunes ensuite puissent venir se faire la main chez nous, notamment dans le cadre de notre programme Hub courts métrages.”
Un constat alarmant de manque de main d’oeuvre qualifiée comme frein au développement de l’industrie et de la création, partagée par tous les panélistes et partenaires, autant au niveau des producteurs Fatou Kandé Senghor, Mass Ndour, que des des institutions avec la DCI et l’Institut Français.
Abdou Diouf se dit “Conscient du besoin d’une réflexion concertée avec les différents acteurs du secteur, CIFAP – Dakar invite tous les professionnels à prendre part au Comité de réflexion et de perfectionnement, qui a pour objectif de mener des actions structurantes autour des problématiques actuelles, afin d’adapter les propositions de formations aux besoins réels du secteur. Ce Comité se réunira régulièrement autour d’activités telles que des tables rondes, masterclass, ateliers ou rencontres professionnelles.”
Informations et inscriptions : cifap-dakar@ism.edu.sn